Un mouton qui dort, c'est un abattoir en panne.
vendredi 25 septembre 2009
jeudi 25 juin 2009
Au seuil
Devant ce seuil - que tu ne franchis pas. Je sais : il y a fort à faire dans ce parc laissé trop longtemps à l'abandon. La maison est calme pourtant. Je crois même que la porte n'est pas fermée. Il y aurait une voix qui dirait : tous les chemins mènent à Berlin. Mais l'écriture, où est-elle passée ? Entre ici et Berlin ?
mardi 2 juin 2009
Quelque chose de russe
dimanche 24 mai 2009
Les langues d'avant Babel
"Voici la famille des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le Déluge[...]. Chacun eut son pays suivant sa langue et sa nation selon son clan". (Genèse, IX, 10).
L'effondrement de la langue commune avait donc commencé avant l'accident (ces allumettes craquées par les gosses laissés seuls). Peut-être la langue était-elle déjà assez vaste pour donner naissance, naturellement, aux langues. Celles qui disent les vérités singulières et les petits orgueils : cette grandeur qui a tort de se taire à l'unisson.
L'effondrement de la langue commune avait donc commencé avant l'accident (ces allumettes craquées par les gosses laissés seuls). Peut-être la langue était-elle déjà assez vaste pour donner naissance, naturellement, aux langues. Celles qui disent les vérités singulières et les petits orgueils : cette grandeur qui a tort de se taire à l'unisson.
"Emigrer dans sa langue"
Traduire est un métier impossible nous dit J-B. Pontalis (Perdre de vue). C'est moins opérer (dans un sens chirurgical) que perdre ce possible confort du séjour dans sa langue, puis dans celle que l'on pratique. C'est accepter l'épreuve d'une traversée. Bien plus c'est comprendre que le sol sur lequel on croyait avoir bâti une âme, n'est qu'hypothèse.
La langue qui remonte
A quoi rêve-t-il ?
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